evenements:ag2018:formation_numerique

Des FAI ont déjà des démarches d'éducation populaire

Suite : on va en reparler pendant l'AG, objectif : présenter un truc aux RMLL dans 2 mois pour ouvrir

1/ Les gens ne savent pas forcément se repérer dans une page web, en comprendre la topologie. Cette chose qui semble évidente ne l'est pas pour tout le monde. Il y a là une problématique à éclairer. ⇒ Souhaitable qu'elle sache ce qui se passe ?

2/ Quand on utilise le VPN, qu'est-ce qu'on fait ? Le SSH ? C'est quoi le HTTP ? C'est quoi le HTTPS ?

3/ FAIMaison fait des cafés vie privée de manière récurrente, alors comme ça marche, il y a une remise en question du côté de la vulgarisation, du vocabulaire, pour trouver des nouvelles pistes de réflexion et améliorer la situation sur l'hygiène numérique et la formation des gens

4/ Kinux, enseignante en CFA, dans le droit du travail, et également dans un CRAF (Centre de Ressources et d'Aide à la Formation), s'est rendue compte que la génération Y est en fait loin d'être si “digital native” que ça. Elle veille à balancer de l'info sur le numérique, à décortiquer les savoirs innés pour en faire des acquis en remettant le nécessaire en cause.

5/ Volonté de faire des ateliers numériques à destination de militant⋅e⋅s, et donc ça peut être une bonne ressource de travail.

6/ Volonté de travailler la vulga, trouver sur quel point attrapper le problème, etc.

** Échange autour de la décentralisation ⇒ un sujet un peu compliqué mais qui mérite d'être abordé

Question : quel public ? Quel média ? Sur quelle durée ? Qui on cible et qui on touche : utilisateur⋅ice⋅s un peu averti⋅e⋅s à qui on parle hygiène numérique ? Pix a remplacé le B2i et le C2i : un jeune tout seul devant son ordinateur. Ça ne certifie en aucun cas que le jeune utilise correctement le numérique.

Il y aurait plutôt 3 publics. L'un d'entre eux est l'utilisateur averti numérique qui a cependant du mal à apprendre. Il y a aussi, dans les publics militants, plusieurs cas qui vont tous fournir des angles d'attaque différents : femmes battus, accueil de migrants, LGBTQ+… En fait, il faudra utiliser une carte différente pour faire passer le message.

Un besoin est parfois formulé par “instinct”, un groupe sent qu'il y a un problème et vient chercher de l'aide auprès des militant⋅e⋅s numériques. Ça paraît compliqué d'accompagner des militant⋅e⋅s actif⋅ve⋅s qui sont en dehors du modèle de menace moyen.

En termes d'axes, il semble qu'un point crucial soit l'élaboration du modèle de menace, pour avoir un rapport plus individualisé. Cependant, il apparaît (expérience à la source) compliqué de faire passer ce type de questionnement. Une solution côté CVP, il y a des formations tout-public et des formation pour un groupe spécifique. Il apparaît compliqué d'inviter autrement les militant⋅e⋅s à venir écouter un cours sur leur modèle de menace.

Questions : 1/ PUBLIC MILITANT VS MONSIEUR TOUT LE MONDE 2/ MALFORMATION DU NUMÉRIQUE PARTOUT, VIE PRIVÉE NULLE PART

La menace est floue, la vie privée n'est pas un problème, parce qu'Internet… C'est flou. Il faut sensibiliser, ce qui prend du temps, puis former. Les jeunes ne sont peut-être pas si difficiles à éduquer, par exemple avec le jeu « network magic » qui permet d'appréhender comment se transmettent les informations. Ça fait relativiser la question du « j'en ai rien à faire de ma vie privée ».

En effet, on a cette réaction-là chez les jeunes, mais si tu reviens 3 jours après, rien n'a changé. Se pose donc le problème suivant : changer les habitudes. Et la pression sociale est également à prendre en compte.

Une base, c'est aussi COMMENT fonctionne l'Internet. La réalité physique, le fonctionnement, tout en faisant vivre au public la chose. Quand tu utilises Internet, tu communiques avec quelque chose de physique mais distant. Firefox a fait une extension qui permette (LightBeam) de visualiser par où passe notre communication en ligne.

GRANDS AXES POUR TOUCHER DES PROBLÉMATIQUES : 1/ Comment fonctionne un ordinateur ? Comment fonctionne Internet ? (Appliqué évidemment aux autres machines et réseaux similaires) (2/ Le numérique et l'enfermement dans les plateformes actuelles ?) 3/ Le public militant n'est pas monsieur tout le monde ; qui est monsieur tout le monde et comment le toucher ?

Problématiques également : 1/ Sujet angoissant ⇒ tendance à le fuir pour sa zone de confort il ne faut pas créer des personnes paralysées 2/ Besoin de visualisation 3/ Récupérer l'importance de maîtriser son profil ou sa présence ? ⇒ problème de retombées personnelles ; hors, la question de la vie privée n'est pas tant individuelle en dehors de quelques cas particuliers ; il faut apporter une réflexion à l'échelle collective : l'argument principal n'est pas celui du moi, ici et maintenant. Cependant, l'angle collectif est nébuleux. Un bon exemple est par exemple celui de l'assurance. Mais pour bien présenter, il faut donner l'ensemble des arguments : une donnée ici, maintenant, est-elle acceptable plus tard et ailleurs ? Quand on parle de : - Facebook et ses expériences en 2012 qui fait varier les votes ; - Ton assurance avec un bracelet connecté qui t'apporte une réduction : effet de dévoilement entraîne refus de couverture ; - Femmes enceintes et grand jeu des marketteux d'aller provoquer un changement d'habitudes ; - Argument massue : le compte social. On a des réactions positives. La conversation que nous avons eue a poussé naturellement vers le sujet de la sensibilisation aux questions de respect de la vie privée. Cela montre que c'est un sujet de forte importance.

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  • Dernière modification: 2018/05/12 23:36
  • de lotusbleu